Le contenu est roi, c’est ce qu’on a toujours écrit, bien que ce n’est pas toujours vrai. Mais aujourd’hui, le contenu ne suffit plus, il faut un contenu de qualité selon Google. C’est pourquoi nous voyons fleurir les termes champ lexical, cocon sémantique, lexies, occurrences et co-occurrences… et meta mot.

Dernièrement, j’avais lu ceci :

Un meta-mot c’est une liste plus ou moins longue de lexies. Chaque lexie a une note révélant l’attirance qu’exerce le corpus sur elle. Plus d’explications ici.

Le meta mot, c’est un terme pris sur une prestation de Christian Méline. J’avais déjà essayé les multi-radars, donnant des informations précieuses sur les liens reçus par les pages placées sur une SERP. Et, satisfait par ce travail d’une limpidité déconcertante, je me suis risqué à poursuivre l’aventure avec Christian.

Informations préalables à la prestation MetaMot

Dans mon cas, il s’agissait d’analyser 50 pages d’un site en contenant plusieurs centaines. J’ai donc fournis 50 URL, et pour chaque URL le mot clef visé, le tout pour un site e-commerce.
Ensuite, on patiente quelques jours et les consignes reviennent sous la forme de fichiers textes. Un dossier par type de consignes :

  • Vérification des vos pages
  • Maillage
  • Corpus
  • Corpus Title
  • Corpus TF-IDF
  • Corpus SERP SMELL
  • Simulation pour page type de 1000 mots
Dossiers resultats meta mot

Livraison de la prestation Meta Mot

Consignes à mettre en pratique

Vérification de vos pages

Il s’agit du nom du dossier à traiter en premier. Pour chaque couple URL / mot clef transmis, vous avez un fichier texte avec des informations utiles. Il convient tout d’abord de mettre en forme le fichier texte pour le rendre plus digeste. Cela prend 30 secondes, à coup de pressions sur la touche entrée de votre clavier pour ramener à la ligne les différentes phrases et consignes.

Ce fichier vous donne :

  • Le rappel de l’URL et du mot clef analysé.
  • Le title de la page, et la vérification que le mot clef s’y trouve bien.
  • Une proposition de mots à intégrer à votre title. Par ordre de priorité.
  • Une liste de mots à ajouter à votre contenu. Pour chaque mots, vous avez le nombre de fois qu’il faudrait pouvoir l’ajouter au texte.
  • Une liste de mots à supprimer de votre contenu, tout du moins le nombre d’itérations à supprimer.

Maillage

Le dossier « Maillage » vous donne les pages à lier entre elles, de façon réciproque, chaque page étant représentée par son mot-clé. Mais si le lien réciproque ne s’impose pas, alors vous ne linkez que dans un sens. Oui, il y a quand même un minimum de réflexion à avoir.

Un fichier par page. Chaque fichier vous indique quels mots clefs vos liens sortant doivent viser. Et bien entendu, chaque mot clef, vous en connaissez l’URL puisque vous avez donné des couples URL/KW au départ. Ne visez pas l’ancre optimisée, ce n’est pas nécessaire. Donc là encore, rien de plus simple.

Cette étape n’est pas sans rappeler ces mots fléchés présenter en SEO Camp et le fameux glissement sémantique.

Corpus, corpus TF-IDF et Corpus Title

Le dossier corpus se concentre sur les mots et expressions à ajouter, déjà vu dans le dossier vérifications des pages.

A noter que l’outil “MetaMot” de Christian Méline vous donne aussi les expressions, par ordre d’importance, et le nombre de leurs occurrences, qu’il vous faudrait faire si vous deviez rédiger votre contenu aujourd’hui. Vous trouverez ça dans le dossier “Simulation pour page type de 1000 mots”. Avec ça, vous aurez du mal à vous tromper en débutant la rédaction.

Et de même, les fichiers corpus title vous donne les priorités d’intégration de termes dans vos balises title.

Dans le dossier corpus TF-IDF, vous avez là des informations sur les scores du fameux TF-IDF de chacun de vos couples URL/KW. Je vous conseille cet article de Quentin Fily pour en savoir plus sur cela.

L’odeur de la SERP

Un dossier corpus-SERP-SMELL donne des informations complémentaires, là encore une page texte pour chaque couple URL/KW. Pour chaque expression, une analyse des 100 premières pages de la SERP Google.

Vous y apprenez

  • Le nombre de mots sur la page, en moyenne.
  • Le nombre de pages d’accueil positionnées.
  • La présence de wikipedia, de youtube ou autre mastodonte dans les résultats. Mais aussi, la présence d’entités nommées, les fameuses entités dont Google raffole pour définir la pertinence de vos pages sur certaines expressions.

Puis le classement avec les 100 premières URL placées.

Le tout pour une recherche exacte.

Questionnement sur la prestation

Un biais sur le maillage interne

Le fait que la prestation porte sur 50 URL, alors que mon site en possède bien plus d’un millier, m’interpelle. Il pourrait y avoir un biais. En effet, la presta Meta Mot me conseille sur le maillage à faire entre mes pages, mais uniquement entre les pages communiquées. Ainsi, on peut imaginer que le conseil aurait été différent avec plus de pages intégrées, a fortiori avec tout le site.

Par extension, dans une moindre mesure, on peut parler de ce même biais pour les autres éléments transmis. Par exemple, une fois que j’ai mis en pratique la partie vérification des pages, et ajouter des mots. Ne peux t-on pas penser que (oui j’aime bien les tournures négatives), si on refaisait tourner l’appareil, alors les consignes de maillage interne seraient légèrement différentes ?

Qu’en dis-tu Christian ?

Oui, idéalement toutes les pages éditoriales doivent être traitées d’un bloc et donc, les meta-mots devraient être présent sur toutes les pages éditoriales (ou des pages ayant un vrai contenu).

Siloing du silo

Si j’avais voulu faire des silo, je n’aurai pas mis en pratique tous les liens indiqués. Peux t-on faire du silo, du cocon sémantique même, et utiliser pleinement les Meta Mot, je m’interroge.

Christian, toujours là ?

Les méta-mots peuvent aussi fournir une arborescence sémantique à fin d’aide à la décision pour catégoriser les catégories d’un site e-commerce, les produits, etc.

Le logiciel peut générer une arborescence complète en cocon pourvu que l’on choisisse bien ces mots-clés. ie : le kw de la landing page, cœur du cocon, et de nombreux kw secondaires.

Résultats

Au bout de quinze jours, ça ne descend pas, ouf. Et je dirai même que ça monte un peu partout, sans pouvoir dire encore que ça provienne de ces optimisations. J’attends de voir les premiers vrais chamboulements.

Wait and See. –> En attendant, des précisions énormes sont apportées par Christian Méline sur son blog.

Pas contre un petit partage, merci !

3 thoughts on “Meta Mot : améliorer le référencement on site

  1. Christian Méline

    Merci, Régis pour cet article bien sympathique…

    Note, avec les meta-mots on ne bourrine pas, on se contente d’envoyer une signature sémantique à notre moteur de recherche « favori ».

    Cela fonctionne d’autant plus que la requête est concurrentielle, mais assez précise. On pourrait penser que les meta-mots sont faits pour générer de la longue traîne, mais même si cela en génère pas mal, ce n’est pas l’objectif premier.

    Sinon, les fichiers s’ouvrent bien dans OpenOffice normalement ;-)

  2. Sylvain

    Salut,

    Est sur la mise en application de la presta, pas trop bloqué par ton CMS E-commerce ?

  3. Régis Post author

    @Christian

    Effectivement pour Open office… j’avoue que j’ai du les ouvrir sur un bureau à distance ou je n’avais que XLS et le bloc note…

    @Sylvain

    La landing page est soit une page de texte donc facile à optimiser, soit une page de catégorie, soit une fiche produit de manière rare.
    Pour la fiche produit, là aussi il y a toujours de la place.
    Pour la catégorie, j’avais bien en amont ajouté un module permettant d’avoir un éditeur wysywyg, la zone de texte de Prestashop ne permettant aucune mise en forme ni aucun code. Ensuite, il y a deux types de catégories.
    1) la catégorie qui est mère de plusieurs catégorie, et qui n’affiche pas de produits directement. Là, tu as toute la place que tu veux pour faire une belle landing page.
    2) la catégorie qui affiche les produits. Là, j’ai mis du texte dans une moindre mesure, car il ne faut pas avoir besoin de scroller pour voir la première ligne de produit au minimum. Et si t’a page est trop chargé sur certains mots, il faut se souvenir que le texte de cette page est constitué des noms des produits qui la composent. Parfois, il est possible donc, si ça se justifie par ailleurs, de jouer sur ces noms de produits.
    Voilà un début de réponse.

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